« Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns »-Jacques Brel
Il y a peu, j’écoutais l’interview d’un acteur qui, malgré les handicaps, est parvenu à faire une belle carrière à Hollywood.
Et à la question : « Quel conseil donnerais-tu à un jeune pour réussir sa vie ? »
Sa réponse fut la suivante : « Avoir envie, mais … pour de vrai ! ».
Ces 3 derniers mots m’ont percutée tellement ils faisaient écho à ma vision de la Vie.
Une société 2.0 qui a perdu l’envie
Revenons d’abord à ce sentiment essentiel qu’est l’envie, souvent assimilée dans notre société actuelle à la jalousie.
Or dans le contexte précédent, « l’envie » prend le sens d’une quête, d’un rêve, d’une ambition toute personnelle sans lien ou comparaison avec l’autre …
Tu sais, cette émotion qui te prend aux tripes, qui te donne envie de bondir de ton lit le matin, qui décuple ton énergie, qui te fait repousser tes propres limites !
Cette envie, je la connais bien, je l’ai côtoyée de très près, parfois avec bonheur, parfois avec douleur. Au final, elle n’est ni un point de départ, ni une destination, mais un voyage personnel. De ceux qui nous offrent l’opportunité de mieux nous connaitre: l’adversité tout autant que les états de grâce, de flow hors du monde, en étant des étapes.
A mes yeux « désirer » est une donnée sine qua non pour s’épanouir.
Attention, je n’ai pas dit pour réussir ; mais pour déjà s’en donner les moyens. Car on le sait tous, la vie est tout sauf un long fleuve tranquille. Des obstacles font se mettre en travers de notre chemin. Et pour les enjamber, les contourner, si nous n’avons pas notre « pourquoi » bien ancré au fond de nos tripes nous abandonnerions bien vite en chemin.
Même pour les petites choses de la Vie
Bien souvent d’ailleurs on a la fâcheuse tendance d’oublier que cette notion d’envie pour de vrai est applicable aussi pour les petites choses de la vie.
Parfois de manière posée, organisée
Comme lorsque je me suis demandé: « cette année, qu’est-ce que je désire vraiment pour mon anniversaire ? ». Je me suis alors concentrée pour faire le silence en moi, et surtout faire taire tous les bruits parasites de la vie. C’est à ce prix que j’arrive à entendre la petite voix au fond de moi [souvent étouffée par les injonctions de la société, de la famille, des amis, du milieu pro].
Alors ma réponse est devenue une évidence : il s’agissait d’une expérience humaine de partage bien précise.
Même si je savais que l’organiser était un challenge, c’était un désir tellement profond que j’ai cherché une solution aux problèmes un à un.
Parfois aussi de manière spontanée immédiate
Car oui ce peut aussi être une envie à expérimenter dans la seconde qui suit. De celle qu’on doit se retenir de mentaliser par des : Est-ce raisonnable ? Est-ce que cela se fait ?
Un exemple récent ? Moi, face à un océan bien froid un soir un peu spécial.
J’ai eu envie pour de vrai de me baigner seule là, tout de suite, maintenant ! Je savais pertinemment que je devais rabattre le caquet à ma raison pour laisser parler ce feu intérieur (au sens propre aussi 😂) et juste VIVRE l’expérience.
Et vous savez quoi ? Ce fut le meilleur bain froid de toute ma vie, un moment suspendu gravé à jamais dans ma mémoire.
Pourquoi je vous raconte tout cela ?
Simplement pour mettre en lumière que malgré nos contextes personnels, on ne se doit qu’une seule et unique chose : le bonheur ! Ne rendez jamais personne d’autre que vous responsable de cette mission, ne la déléguez pas, ne la repoussez pas.
Et il n’est pas obligatoire de se fixer des défis de dingues (genre « Dans un an, je gravis l’Everest en short » … sauf si vraiment c’est votre truc lol). Non, on peut saisir des opportunités moins ambitieuses, mais tout aussi satisfaisantes.
Cela ne demande qu’une chose au préalable : sonder son cœur et son âme 💛
Ensuite, il n’y a plus qu’à se mettre en chemin … sans attendre !
Comme me le rappelle souvent Ulrich :
« La vie c’est court, tu sais et tu n’as qu’une partie à jouer ; ne laisse personne la jouer à ta place » 😉